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Les technologies 3D actuelles sont
issues de connaissances géométriques, plus ou moins récentes,
adaptées inégalement et a posteriori aux contraintes informatiques
des ordinateurs.
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La problématique principale rencontrée
est la disparité des méthodes proposées pour régler autant les
aspects de modélisation des objets en 3D que leur visualisation.
Pour l'instant les représentations reines sont celles des polygones
et des surfaces paramétriques.
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Dans le cas des polygones, il s'agit
de décomposer l'univers géométrique en facettes élémentaires
suffisamment petites pour abuser, à l'aide de trucages appropriés,
notre perception visuelle.
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Dans le cas des surfaces paramétriques,
il s'agit de décomposer cet univers en morceaux de surfaces
rectilignes ou curvilignes cousues ensemble comme les carreaux d'un
"patchwork" qui semblerait d'un seul morceau.
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Au delà de leurs limitations et
qualités respectives, ces 2 méthodologies de représentation sont
très pénalisantes d'un point de vue théorique, temps de calcul et
mémoire utilisée lorsqu'elles sont utilisées pour simuler des
objets pleins de matière.
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De surcroît, il n'y a aucune relation
théorique directe entre ces géométries et la logique de
conception d'un objet en 3D.
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Particulièrement adaptées pour le
dessin en 3D (dessin technique ou image photoréaliste) ainsi que la
fabrication assistée par ordinateur, les deux méthodes rencontrent
des difficultés dès lors qu'il convient de décrire, communiquer
et simuler de manière compacte et intelligente l'espace
tridimensionnel.